La Joie de vivre

La Joie de vivre (paragraphe n°717)

Chapitre IV

Cette nuit-là, vers une heure, Lazare fut réveillé par une toux gutturale, d'une sécheresse si douloureuse, qu'il se mit sur son séant, pour écouter. Il pensa d'abord à sa mère ; puis, comme il tendait toujours l'oreille, la chute brusque d'un corps dont le plancher tremblait, le fit sauter du lit et se vêtir à la hâte. Ce ne pouvait être que Pauline, le corps semblait être tombé derrière la cloison. De ses doigts égarés, il cassait les allumettes. Enfin, il put sortir avec son bougeoir, et il eut la surprise de trouver la porte d'en face ouverte. Barrant le seuil, étendue sur le flanc, la jeune fille était là, en chemise, les jambes et les bras nus.

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