La Joie de vivre

La Joie de vivre (paragraphe n°971)

Chapitre V

En haut, dans la grande chambre, Lazare et Louise se sentirent encore plus l'un à l'autre. La famille complice semblait vouloir les perdre, lui désœuvré, malade de solitude, elle troublée par les détails intimes, les renseignements passionnés que madame Chanteau donnait sur son fils. Ils se réfugiaient là, sous le prétexte de moins entendre les cris du père, tordu en bas par la goutte ; et ils y vivaient, sans toucher à un livre, sans ouvrir le piano, uniquement occupés d'eux, s'étourdissant de causeries interminables.

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