La Terre

La Terre (paragraphe n°211)

Chapitre II

La mère eut pour son aîné un regard souriant et mouillé d'affection ; tandis que le père continuait la lutte avec le cadet. Il n'avait cédé que pas à pas, bataillant à chaque réduction, s'entêtant sur certains chiffres. Mais, sous l'opiniâtreté froide qu'il montrait, une colère grandissait en lui, devant l'encagement de cette chair, qui était la sienne, à s'engraisser de sa chair, à lui sucer le sang, vivant encore. Il oubliait qu'il avait mangé son père ainsi. Ses mains s'étaient mises à trembler, il gronda :

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