La Terre

La Terre (paragraphe n°345)

Chapitre III

Le vétérinaire avait fouetté son cheval, les autres descendirent vers l'Aigre, par les sentiers changés entorrents. Ils arrivaient aux trois hectares de prés qu'il s'agissait de partager, quand la pluie recommença, d'une violence de déluge. Mais, cette fois, ils s'entêtèrent, mourant de faim, voulant en finir. Une seule contestation les attarda, à propos du troisième lot, qui manquait d'arbres, tandis qu'un petit bois se trouvait divisé entre les deux autres. Tout, cependant, parut réglé et accepté. L'arpenteur leur promit de remettre des notes au notaire, pour qu'il pût dresser l'acte ; et l'on convint de renvoyer au dimanche suivant le tirage des lots, qui aurait lieu chez le père, à dix heures.

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