La Terre

La Terre (paragraphe n°560)

Chapitre V

De nouveau, le silence régna. Il faisait très chaud, une chaleur humide et vivante, accentuée par la forte odeur de la litière. Une des deux vaches, qui s'était mise debout, fientait ; et l'on entendit le bruit doux et rythmique des bouses étalées. De la nuit des charpentes,descendait le cricri mélancolique d'un grillon ; tandis que, le long des murailles, les doigts rapides des femmes, activant les aiguilles de leur tricot, semblaient faire courir des pattes d'araignées géantes, au milieu de tout ce noir.

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