La Terre

La Terre (paragraphe n°661)

Chapitre I

Le maître causa un instant, pour n'avoir pas l'air de l'interroger. Les moutons, qu'on nourrissait là, depuis les premières gelées de la Toussaint, allaient bientôt sortir, vers le milieu de mai, dès qu'on pourrait les conduire dans les trèfles. Les vaches, elles, n'étaient guère menées en pâture qu'après la moisson. Cette Beauce si sèche, dépourvue d'herbages naturels, donnait de bonne viande cependant ; et c'était routine et paresse, si l'élevage du bœuf s'y trouvait inconnu. Même chaque ferme n'engraissait que cinq ou six porcs, pour sa consommation.

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