La Terre

La Terre (paragraphe n°666)

Chapitre I

Lorsque Hourdequin retraversa la cour, il remarqua que Jacqueline y était demeurée, nerveuse, l'oreille tendue, avec la crainte de ce qui se disait dans la bergerie. Elle affectait de s'occuper de ses volailles, les six centsbêtes, poules, canards, pigeons, qui voletaient, cancanaient, grattaient la fosse à fumier, au milieu d'un continuel vacarme ; et même, le petit porcher ayant renversé un seau d'eau blanche qu'il portait aux cochons, elle se détendit un peu les nerfs en le giflant. Mais un coup d'œil jeté sur le fermier la rassura : il ne savait rien, le vieux s'était mordu la langue. Son insolence en fut accrue.

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