La Terre

La Terre (paragraphe n°671)

Chapitre I

Après le déjeuner, Hourdequin donna ses ordres pour l'après-midi. Il n'y avait, dehors, que quelques petits travaux à terminer : on roulait les avoines, on finissait le labour des jachères, en attendant de commencer la fauchaison des luzernes et des trèfles. Aussi garda-t-il deux hommes, Jean et un autre, qui nettoyèrent le fenil. Et lui-même, accablé maintenant, les oreilles bourdonnantes sous la réaction sanguine, très malheureux, se mit à tourner, sans savoir à quelle occupation tuer son chagrin. Les tondeurs s'étaient installés sous un des hangars, dans un angle de la cour. Il alla se planter devant eux, les regarda.

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