La Terre

La Terre (paragraphe n°680)

Chapitre II

A quelques jours de là, un soir, Jean revenait à pied de Cloyes, lorsque, deux kilomètres avant Rognes, l'allure d'une carriole de paysan qui rentrait devant lui, l'étonna. Elle semblait vide, personne n'était plus sur le banc, et le cheval, abandonné, retournait à son écurie d'une allure flâneuse, en bête qui connaissait son chemin. Aussi le jeune homme l'eut-il vite rattrapé. Il l'arrêta, se haussa pour regarder dans la voiture : un homme était au fond, un vieillard de soixante ans, gros, court, tombé à la renverse, et la face si rouge, qu'elle paraissait noire.

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