Le Docteur Pascal

Le Docteur Pascal (paragraphe n°148)

Chapitre A la mémoire de MA MERE et à MA CHERE FEMME je dédie ce roman qui est le résumé et la conclusion de toute mon œuvre.1

Elle s'en alla, très à l'aise, après avoir souri à son fils, qui était resté muet devant elle, respectueux. C'était une attitude prise par lui, depuis longtemps, pour éviter une explication qu'il sentait devoir être cruelle et dont il avait toujours eu peur. Il la connaissait, il voulait tout lui pardonner, dans sa large tolérance de savant qui faisait la part de l'hérédité, du milieu et des circonstances. Puis, n'était-elle pas sa mère ? et cela aurait suffi ; car, au milieu des effroyables coups que ses recherches portaient à la famille, il gardait une grande tendresse de cœur pour les siens.

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