Le Docteur Pascal

Le Docteur Pascal (paragraphe n°310)

Chapitre II

Ils restèrent dehors, charmés, dans le jour finissant. La pinède, qui se noyait d'ombre, exhalait une odeur balsamique de résine ; et de l'aire, brûlante encore, où se mourait un dernier reflet rose, montait un frisson. C'était comme un soulagement, un soupir d'aise, un repos de la propriété entière, des amandiers amaigris, des oliviers tordus, sous le grand ciel pâlissant, d'une sérénité pure ; tandis que, derrière la maison, le bouquet des platanes n'était plus qu'une masse de ténèbres, noire et impénétrable, où l'on entendait la fontaine, à l'éternel chant de cristal.

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