Le Docteur Pascal

Le Docteur Pascal (paragraphe n°587)

Chapitre IV

Laissez donc la France tranquille, ma mère ! dit-il de nouveau, tellement elle le touchait aux endroits qu'elle savait sensibles. La France a la vie dure, et je trouve qu'elle est en train d'étonner le monde par la rapidité de sa convalescence... Certes, il y a bien des éléments pourris. Je ne les ai pas cachés, je les ai trop étalés peut-être. Mais vous ne m'entendez guère, si vous vous imaginez que je crois à l'effondrement final, parce que je montre les plaies et les lézardes. Je crois à la vie qui élimine sans cesse les corps nuisibles, qui refait de la chair pour boucher les blessures, qui marche quandmême à la santé, au renouvellement continu, parmi les impuretés et la mort.

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