Le Docteur Pascal

Le Docteur Pascal (paragraphe n°61)

Chapitre A la mémoire de MA MERE et à MA CHERE FEMME je dédie ce roman qui est le résumé et la conclusion de toute mon œuvre.1

Vivement la vieille madame Rougon entra. Malgré ses quatre-vingts ans, elle venait de monter l'escalier avec une légèreté de jeune fille ; et elle restait la cigale brune, maigre et stridente d'autrefois. Très élégante maintenant, vêtue de soie noire, elle pouvait encore être prise, par-derrière, grâce à la finesse de sa taille, pour quelque amoureuse, quelque ambitieuse courant à sa passion. De face, dans son visage séché, ses yeux gardaient leur flamme, et elle souriait d'un joli sourire, quand elle le voulait bien.

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