Le Docteur Pascal

Le Docteur Pascal (paragraphe n°775)

Chapitre VI

Des jours encore se passèrent, au milieu de ces alternatives de bonnes et de mauvaises heures. Les forces ne revenaient que très lentement, et ce qui le désespérait, c'était de ne pouvoir se remettre au travail, sans être pris de sueurs abondantes. S'il s'était obstiné, il se seraitsûrement évanoui. Tant qu'il ne travaillerait pas, il sentait bien que la convalescence traînerait. Cependant, il s'intéressait de nouveau à ses recherches accoutumées, il relisait les dernières pages qu'il avait écrites ; et, avec ce réveil du savant en lui, reparaissaient ses inquiétudes d'autrefois. Un moment, il était tombé à une telle dépression, que la maison entière avait comme disparu : on aurait pu le piller, tout prendre, tout détruire, qu'il n'aurait pas même eu la conscience du désastre. Maintenant, il se remettait aux aguets, il tâtait sa poche, pour bien s'assurer que la clef de l'armoire s'y trouvait.

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