Le Docteur Pascal

Le Docteur Pascal (paragraphe n°82)

Chapitre A la mémoire de MA MERE et à MA CHERE FEMME je dédie ce roman qui est le résumé et la conclusion de toute mon œuvre.1

Mais, mon petit chat, ce n'est pas moi qui dis ces choses affreuses. Je te répète les bêtises qu'on fait courir, pour que tu comprennes que Pascal a tort de ne pas tenir compte de l'opinion publique... Il croit avoir trouvé un nouveau remède, rien de mieux ! et je veux même admettre qu'il va guérir tout le monde, comme il l'espère. Seulement, pourquoi affecter ces allures mystérieuses, pourquoi n'en pas parler tout haut, pourquoi surtout ne l'essayer que sur cette racaille du vieux quartier et de la campagne, au lieu de tenter, parmi les gens comme il faut de la ville, des cures éclatantes qui lui feraient honneur ?... Non, vois-tu, mon petit chat, ton oncle n'a jamais rien pu faire comme les autres.

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