Le Rêve

Le Rêve (paragraphe n°440)

Chapitre VII

Si vous saviez quelle abominable torture ! Je n'avais jamais souffert ainsi, l'unique douleur est de ne se croire pas aimé !... Je veux bien tout perdre, être un misérable, mourant de faim, tordu par la maladie. Mais je ne veux plus passer une journée, avec ce mal dévorant dans le cœur, de me dire que vous ne m'aimez pas... Soyez bonne, épargnez-moi...

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