Nana

Nana (paragraphe n°1143)

Chapitre VI

Tous trois s'égayèrent. Nana s'était mise à boutonner le peignoir du haut en bas, pour qu'il fût décent. Elle le tournait comme une poupée, donnait des tapes, faisait bouffer la jupe par-derrière. Et elle le questionnait, lui demandant s'il était bien, s'il avait chaud. Par exemple, oui ! il était bien. Rien ne tenait plus chaud qu'une chemise de femme ; s'il avait pu, il en aurait toujours porté. Il se roulait là-dedans, heureux de la finesse du linge, de ce vêtement lâche qui sentait bon, et où il croyait retrouver un peu de la vie tiède de Nana.

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