Nana

Nana (paragraphe n°1574)

Chapitre VIII

Nana fit une moue dégoûtée. Elle ne comprenait pas encore ça. Pourtant, elle disait, de sa voix raisonnable,que des goûts et des couleurs il ne fallait pas disputer, car on ne savait jamais ce qu'on pourrait aimer un jour. Aussi mangeait-elle sa crème d'un air de philosophie, en s'apercevant parfaitement que Satin révolutionnait les tables voisines, avec ses grands yeux bleus de vierge. Il y avait surtout près d'elle une forte personne blonde très aimable ; elle flambait, elle se poussait, si bien que Nana était sur le point d'intervenir.

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