Nana

Nana (paragraphe n°1683)

Chapitre VIII

Et, dans le lit, elle prit tout de suite Nana entre ses bas, afin de la calmer. Elle ne voulait plus entendre le nom de Fontan ; chaque fois qu'il revenait sur les lèvres de son amie, elle l'y arrêtait d'un baiser, avec une jolie moue de colère, les cheveux dénoués, d'une beauté enfantine et noyée d'attendrissement. Alors, peu à peu, dans cette étreinte si douce, Nana essuya ses larmes. Elle était touchée, elle rendait à Satin ses caresses. Lorsque deux heures sonnèrent, la bougie brûlait encore ; toutes deux avaient de légers rires étouffés, avec des paroles d'amour.

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