Nana

Nana (paragraphe n°2076)

Chapitre X

Ils la prenaient, ils acceptaient le papa, la maman, le passé, ce qu'elle voudrait. Les yeux sur la table, tous quatre maintenant se faisaient petits, tandis qu'elle les tenait sous ses anciennes savates boueuses de la rue de la Goutte-d'Or, avec l'emportement de sa toute-puissance. Et elle ne désarma pas encore : on aurait beau lui apporter des fortunes, lui bâtir des palais, elle regretterait toujours l'époque où elle croquait des pommes. Une blague, cet idiot d'argent ! c'était fait pour les fournisseurs. Puis, son accès se termina dans un désir sentimental d'une vie simple, le cœur sur la main, au milieu d'une bonté universelle.

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