Nana

Nana (paragraphe n°2299)

Chapitre XI

Et il entra dans la salle, une pièce étroite, basse de plafond, encombrée d'une grande balance. C'était comme une salle de bagages, dans une station de banlieue. Nana eut encore là une grosse déception, elle qui se figurait quelque chose de très vaste, une machine monumentale pour peser les chevaux. Comment ! on ne pesait que les jockeys ! Alors, ça ne valait pas la peine de faire tant d'embarras, avec leur pesage ! Dans la balance, un jockey, l'air idiot, ses harnais sur les genoux, attendait qu'un gros homme en redingote eût vérifié son poids ; tandis qu'un garçon d'écurie, à la porte, tenait le cheval, Cosinus, autour duquel la foule s'attroupait, silencieuse, absorbée.

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