Nana

Nana (paragraphe n°2436)

Chapitre XII

Il dit oui de la tête. Et le silence retomba, un lourd silence dans la chambre endolorie. C'était la veille, en rentrant d'une soirée chez l'impératrice, qu'il avait reçu la lettre écrite par Sabine à son amant. Après une nuit atroce, passée à rêver de vengeance, il était sorti le matin, pour résister au besoin de tuer sa femme. Dehors, saisi par la douceur d'une belle matinée de juin, il n'avait plus retrouvé ses idée, il était venu chez Nana, comme il y venait à toutes les heures terribles de son existence. Làseulement, il s'abandonnait dans sa misère, avec la joie lâche d'être consolé.

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