Nana

Nana (paragraphe n°2462)

Chapitre XII

Et elle continua ainsi, lui donnant les meilleurs conseils. Même elle parla de Dieu. Il croyait entendremonsieur Venot, quand le vieillard le sermonnait, pour l'arracher au péché. Elle, cependant, ne parlait pas de rompre ; elle prêchait des complaisances, un partage de bonhomme entre sa femme et sa maîtresse, une vie de tranquillité, sans embêtement pour personne, quelque chose comme un heureux sommeil dans les saletés inévitables de l'existence. Ça ne changerait rien à leur vie, il resterait son petit chat préféré, seulement il viendrait un peu moins souvent et donnerait à la comtesse les nuits qu'il ne passerait pas avec elle. Elle était à bout de forces, elle acheva, dans un petit souffle :

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