Nana

Nana (paragraphe n°2497)

Chapitre XII

Et la bonne dame le défendit contre une sourde hostilité qu'elle sentait. Son père, très estimé de Louis-Philippe, avait occupé jusqu'à sa mort une préfecture. Lui, s'était un peu dissipé, peut-être. On le prétendait ruiné. En tout cas, un de ses oncles, un grand propriétaire, devait lui laisser sa fortune. Mais ces dames hochaient la tête, pendant que madame Hugon, gênée elle-même, revenait toujours à l'honorabilité de la famille. Elle était très lasse, elle se plaignit de ses jambes. Depuis un mois, elle habitait sa maison de la rue Richelieu, pour un tas d'affaires, disait-elle. Une ombre de tristesse voilait son maternel sourire.

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