Nana

Nana (paragraphe n°352)

Chapitre II

Et le petit trou adorable de son menton se creusait. Elle avait son air bon enfant, sans pose, tenant la pile des écus sur sa main ouverte, l'offrant aux deux hommes, comme pour leur dire : " Voyons, qui en veut ? " Le comte fut le plus leste, il prit les cinquante francs ; mais une pièce resta, et il dut, pour l'avoir, la ramasser sur la peau même de la jeune femme, une peau tiède et souple qui lui laissa un frisson. Elle, égayée, riait toujours.

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