Nana

Nana (paragraphe n°377)

Chapitre II

Le petit jeune homme, en l'apercevant, avait sauté à terre, rouge comme un coquelicot. Et il ne savait que faire de son bouquet, qu'il passait d'une main dans l'autre, étranglé par l'émotion. Sa jeunesse, son embarras, la drôle de mine qu'il avait avec ses fleurs, attendrirent Nana, qui éclata d'un beau rire. Alors, les enfants aussi ? Maintenant, les hommes lui arrivaient au maillot ? Elle s'abandonna, familière, maternelle, se tapant sur les cuisses et demandant par rigolade :

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