Nana

Nana (paragraphe n°752)

Chapitre IV

La fenêtre de cette pièce était restée ouverte. Deux lampes éclairaient la table, où le café se trouvait servi, avec des liqueurs. Il n'y avait pas de chaises, on but lecafé debout, pendant que le brouhaha des garçons, à côté, augmentait encore. Nana avait disparu. Mais personne ne s'inquiétait de son absence. On se passait parfaitement d'elle, chacun se servant, fouillant dans les tiroirs du buffet, pour chercher des petites cuillers, qui manquaient. Plusieurs groupes s'étaient formés ; les personnes, séparées durant le souper, se rapprochaient ; et l'on échangeait des regards, des rires significatifs, des mots qui résumaient les situations.

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