Nana

Nana (paragraphe n°828)

Chapitre V

Prullière s'était approché de la cheminée, qui faisait face à la console, et où brûlait un feu de coke ; deux autres becs de gaz y flambaient, largement. Il leva les yeux, regarda l'horloge et le baromètre, à gauche et à droite, que des sphinx dorés, de style Empire, accompagnaient. Puis, il s'allongea dans un vaste fauteuilà oreillettes, dont le velours vert, usé par quatre générations de comédiens, avait pris des tons jaunes ; et il resta là, immobile, les yeux vagues, dans l'attitude lasse et résignée des artistes habitués aux attentes de leur entrée en scène.

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