Nana

Nana (paragraphe n°884)

Chapitre V

Simonne et Clarisse s'en étaient allées, avec un grand bruit de jupes. Tout s'engouffra ; et, lorsque la porte ducouloir fut retombée sourdement, on entendit, dans le silence du foyer, une nouvelle giboulée qui battait la fenêtre. Barillot, un petit vieillard blême, garçon de théâtre depuis trente ans, s'était familièrement approché de Mignon, en présentant sa tabatière ouverte. Cette prise offerte et acceptée lui donnait une minute de repos, dans ses continuelles courses à travers l'escalier et les couloirs des loges. Il y avait bien encore madame Nana, comme il la nommait ; mais celle-là n'en faisait qu'à sa tête et se fichait des amendes ; quand elle voulait manquer son entrée, elle la manquait. Il s'arrêta, étonné, murmurant :

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