Pot-Bouille

Pot-Bouille (paragraphe n°1144)

Chapitre VII

Alors, Octave s'abandonna à l'heureuse bonhomie de cet intérieur. Dans l'air mort de la pièce, flottait une odeur de fruitier. L'aiguille de Fifi, piquant la soie, mettait seule un petit bruit régulier, comme le tic-tac d'un coucou qui aurait réglé l'embourgeoisement des amours de l'oncle. D'ailleurs, la vieille demoiselle était la probité même : elle vivait sur ses mille francs de rente, jamais elle ne touchait à l'argent de Fifi, qui le dépensait à son gré. Ses scrupules cédaient uniquement devant du vin blanc et des marrons, que sa nièce lui payait parfois, quand elle vidait la tire-lire où elle amassait des pièces de quatre sous, données comme des médailles par son bon ami.

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