Pot-Bouille

Pot-Bouille (paragraphe n°364)

Chapitre III

La conversation s'animait, dans la salle à manger, d'abord glacée, et que peu à peu chauffait l'odeur des viandes. Madame Juzeur confiait une fois de plus à monsieur Josserand les tristesses de ses trente ans solitaires. Elle levait les yeux vers le ciel, elle se contentait de cette discrète allusion au drame de sa vie : son mari l'avait quittée après dix jours de mariage, et personne ne savait pourquoi, elle n'en disait, pas davantage. Maintenant, elle vivait seule dans un logement toujours clos, d'une douceur de duvet, et où il entrait des prêtres.

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