Pot-Bouille

Pot-Bouille (paragraphe n°827)

Chapitre V

Sa voix s'étranglait, son cœur était sur ses lèvres. Elle s'écroulait dans sa robe feu, sous le poids d'une émotion sincère et profonde, tout d'un coup anéantie, à l'heure du triomphe, par les fatigues de sa terrible campagne de trois hivers. Berthe dut jurer qu'elle n'était pas malade ; car sa mère la trouvait pâle, se montrait aux petits soins, voulait absolument lui faire une tasse de tilleul. Quand la jeune fille fut couchée, elle revint pieds nus la border avecprécaution, comme aux jours déjà lointains de son enfance.

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