Son Excellence Eugène Rougon

Son Excellence Eugène Rougon (paragraphe n°2392)

Chapitre XII

Depuis que Rougon habitait le ministère, où ses amis se plaignaient de ne plus pouvoir le rencontrer dans l'intimité, Clorinde s'était imaginé de recevoir la bande chez elle. Peu à peu, l'habitude fut prise. Et, pour mieuxindiquer que ses soirées remplaçaient celles de la rue Marbeuf, elle choisit également le dimanche et le jeudi. Seulement, rue du Colisée, on restait jusqu'à une heure du matin. Elle recevait dans son boudoir, Delestang gardant toujours les clefs du grand salon, par crainte des taches de graisse. Comme le boudoir se trouvait très petit, elle laissait sa chambre à coucher et son cabinet de toilette ouverts ; si bien que, le plus souvent, on s'entassait dans la chambre, au milieu des chiffons qui traînaient.

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