Une page d'amour

Une page d'amour (paragraphe n°1037)

Partie : Partie 3, chapitre 1

Madame Deberle était touchée. La religion lui plaisait comme une émotion de bon goût. Donner des fleurs aux églises, avoir de petites affaires avec les prêtres, gens polis, discrets et sentant bon, venir en toilette à l'église, où elle affectait d'accorder une protection mondaine au Dieu des pauvres, lui procurait des joies particulières, d'autant plus que son mari ne pratiquait pas et que ses dévotions prenaient le goût du fruit défendu. Hélène la regarda, lui répondit seulement par un hochement de tête. Toutes deux avaient la face pâmée et souriante. Un grand bruit de chaises et demouchoirs s'éleva, le prêtre venait de quitter la chaire, en lançant ce dernier cri :

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