Une page d'amour

Une page d'amour (paragraphe n°1168)

Partie : Partie 3, chapitre II

D'ailleurs, il ne fallait point chercher à tromper Jeanne. Ses sens avaient une finesse extraordinaire. L'abbé et monsieur Rambaud arrivaient chaque soir, s'asseyaient, passaient là une heure dans un silence navré. Un soir, comme le docteur s'en allait, Hélène fit signe à monsieur Rambaud de prendre sa place et de tenir la main de la petite pour qu'elle ne s'aperçût pas du départ de son bon ami. Mais, au bout de deux ou trois minutes, Jeanne endormie ouvrit les yeux, retira brusquement sa main. Et elle pleura, elle dit qu'on lui faisait des méchancetés.

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