Une page d'amour

Une page d'amour (paragraphe n°1317)

Partie : Partie 3, chapitre III

Vers la fin du mois d'août, Jeanne put enfin se lever et marcher dans l'appartement. Elle riait soulagé ; en quinze jours, elle n'avait pas eu une crise. Sa mère, toute à elle, toujours auprès d'elle, avait suffi pour la guérir. Dans les premiers temps, l'enfant restait méfiante, goûtait ses baisers, s'inquiétait de ses mouvements, exigeait sa main avant de s'endormir, et voulait la garder pendant son sommeil. Puis, voyant que personne ne montait plus, qu'elle ne la partageait plus, elle avait repris confiance, heureuse de recommencer leur bonne vie d'autrefois, toutes deux seules à travailler devant la fenêtre. Chaque jour, elle redevenait rose. Rosalie disait qu'elle fleurissait à vue d'œil.

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