Une page d'amour

Une page d'amour (paragraphe n°1338)

Partie : Partie 3, chapitre IV

En trois pas, on traversait la forêt. Et là, au milieu du trou de verdure, sur la pelouse, on trouvait le soleil, un large rayon d'or qui tombait, tiède et silencieux, comme dans une clairière. En levant la tête, on ne voyait que des branches se détachant sur la nappe bleue du ciel, avec une légèreté de guipure. Les roses thé du grand rosier, un peu fanées par la chaleur, dormaient sur leurs tiges. Dansles corbeilles, des marguerites rouges et blanches, d'un ton ancien, dessinaient des bouts de vieilles tapisseries.

?>