Une page d'amour

Une page d'amour (paragraphe n°1345)

Partie : Partie 3, chapitre IV

Quand elle fut seule, elle prit des poignées de graviers, à côté d'elle, jouant à les faire tomber en pluie, d'une main dans l'autre. Cependant, Zéphyrin ratissait. Lorsqu'il avait vu Madame et Mademoiselle, il s'était hâté de remettre sa capote, pendue à une branche ; et il restait debout, ne ratissant plus, par respect. Durant toute la maladie de Jeanne, il était venu à son habitude chaque dimanche ; mais il se glissait dans la cuisine avec tant de précautions, qu'Hélène n'aurait jamais soupçonné saprésence, si Rosalie, chaque fois, n'avait demandé des nouvelles de sa part, en ajoutant qu'il partageait le chagrin de la maison. Oh ! il se faisait aux belles manières, comme elle le disait ; il se décrassait joliment à Paris. Aussi, appuyé sur son râteau, adressait-il à Jeanne un branlement de tête sympathique. Lorsqu'elle l'aperçut, elle sourit.

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