Une page d'amour

Une page d'amour (paragraphe n°1429)

Partie : Partie 3, chapitre IV

Et son regard noir devint dur, tandis que ses petites mains tendues caressaient les épaules de sa mère. Celle-ci voulut se récrier ; mais elle eut peur des paroles qui lui venaient aux lèvres. Le soleil baissait ; toutes deux remontèrent. Cependant, Zéphyrin avait reparu, avec un bouquet de persil, qu'il épluchait en lançant à Rosalie des regards assassins. La bonne, à distance, se méfiait, maintenant qu'il n'y avait plus personne ; et comme il la pinçait, au moment où elle se baissait pour rouler la couverture, elle lui appliqua un coup de poing dans le dos, qui rendit un bruit de tonneau vide. Cela le remplit d'aise. Il en riait encore en dedans, lorsqu'il rentra dans la cuisine, épluchant toujours son persil.

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