Une page d'amour

Une page d'amour (paragraphe n°1436)

Partie : Partie 3, chapitre V

La nuit tombait. Du ciel pâli, où brillaient les premières étoiles, une cendre fine semblait pleuvoir sur la grande ville, qu'elle ensevelissait lentement, sans relâche. De grands tas d'ombre emplissaient déjà les creux, tandis qu'une barre, comme un flot d'encre, montait du fond de l'horizon, mangeant les restes du jour, les lueurs hésitantes qui se retiraient vers le couchant. Il n'y avait plus, au-dessous de Passy, que quelques nappes de toitures encore distinctes. Puis le flot roula, ce furent les ténèbres.

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