Une page d'amour

Une page d'amour (paragraphe n°1439)

Partie : Partie 3, chapitre V

Ce mardi-là, Jeanne s'était assoupie au dessert, et sa mère l'avait couchée, en la voyant un peu lasse. Elle dormait déjà dans son petit lit, pendant que, sur le guéridon, monsieur Rambaud s'occupait gravement à raccommoder un joujou, une poupée mécanique parlant et marchant, dont il lui avait fait cadeau, et qu'elle avait cassée ; il excellait dans ces sortes de travaux. Hélène, manquant d'air, souffrant de ces dernières chaleurs de septembre, venait d'ouvrir la fenêtre toute grande, soulagée par cette mer d'ombre, cette immensité noire quis'étendait devant elle. Elle avait poussé un fauteuil pour s'isoler, elle fut surprise d'entendre le prêtre. Il continua doucement :

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