Une page d'amour

Une page d'amour (paragraphe n°1476)

Partie : Partie 3, chapitre V

Je vous jure que je ne puis lire en moi... Cela est venu sans que je le sache. Peut-être bien tout d'un coup. Pourtant, je n'en ai senti la douceur qu'à la longue... D'ailleurs, pourquoi me faire plus forte que je ne suis ? Je n'ai pas cherché à fuir, j'étais trop heureuse ; aujourd'hui, j'ai encore moins de courage... Voyez, ma fille a été malade, j'ai failli la perdre ; eh bien ! mon amour a été aussi profond que ma douleur, il est revenu tout-puissant après ces jours terribles, et il me possède, et je me sens emportée...

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