Une page d'amour

Une page d'amour (paragraphe n°1533)

Partie : Partie 4, chapitre 1

Les poignées de main et les salutations continuaient. Monsieur Deberle s'était mis près de la porte. Madame Deberle, assise au milieu des dames sur un pouf très bas, se levait à chaque instant. Quand Malignon se présenta, elle affecta de tourner la tête. Il était très correctement mis, frisé au petit fer, les cheveux séparés par une raie qui lui descendait jusqu'à la nuque. Sur le seuil, il avait fixé dans son œil droit un monocle, d'une légère grimace, " pleine de chic ", comme le répétait Pauline ; et il promenait un regard autour du salon. Nonchalamment, il serra la main au docteur, sans rien dire, puis s'avança vers madame Deberle devant laquelle il plia sa longue taille, pincée dans son habit noir.

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