Une page d'amour

Une page d'amour (paragraphe n°155)

Partie : Partie 1, chapitre II

Le cercle s'élargissait devant la cheminée. Toutes ces dames parlaient à la fois. Il y en avait une qui se disait cassée ; et elle racontait que, depuis cinq jours, elle ne s'était pas couchée avant quatre heures du matin. Une autre se plaignait amèrement des nourrices ; on n'en trouvait plus une qui fût honnête. Puis, la conversation tomba sur les couturières. Madame Deberle soutint qu'une femme ne pouvait pas bien habiller ; il fallait un homme. Cependant, deux dames chuchotaient à demi-voix, et comme un silence se faisait, on entendit trois ou quatre mots : toutes se mirent à rire, en s'éventant d'une main languissante.

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