Une page d'amour

Une page d'amour (paragraphe n°1728)

Partie : Partie 4, chapitre III

Le lendemain, Rosalie ne put servir le café au lait que vers neuf heures. Hélène s'était levée tard, courbaturée, toute pâle du cauchemar de la nuit. Elle fouilla dans la poche de sa robe, sentit la lettre, la renfonça et vint s'asseoir devant le guéridon, sans parler. Jeanne aussi avait la tête lourde, la mine grise et inquiète. Elle quittait son petit lit à regret, n'ayant pas le cœur au jeu, ce matin-là. Le ciel était couleur de suie, une lumière louche attristait la chambre, tandis que de brusques averses, de temps à autre, cinglaient les vitres.

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