Une page d'amour

Une page d'amour (paragraphe n°1768)

Partie : Partie 4, chapitre III

Hélène se tut. Le ton détaché de la jeune femme l'irritait. Elle sentait une colère, à la voir si paisible, lorsqu'elle-même endurait depuis la veille une si douloureuse agonie. Un instant, elle fut sur le point de se lever et de laisser aller les choses. Elle était bien sotte de vouloir sauver cette femme ; tout son cauchemar de la nuit recommençait ; sa main, qui venait de chercher la lettre dans sa poche, la serrait, brûlante de fièvre. Pourquoi donc aurait-elle aimé les autres, puisque les autres ne l'aimaient pas et ne souffraient pas comme elle ?

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