Une page d'amour

Une page d'amour (paragraphe n°1807)

Partie : Partie 4, chapitre III

C'était vrai. Elle avait très faim, un brusque soulagement lui creusait l'estomac. Elle se sentait dans une paix, dans un bien-être indicibles. Après les secousses de ces deux derniers jours, un silence venait de se faire en elle, ses membres étaient délassés, assouplis comme au sortir d'un bain. Elle n'éprouvait plus que la sensation d'une lourdeur quelque part, un poids vague qui l'appesantissait.

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