Une page d'amour

Une page d'amour (paragraphe n°1953)

Partie : Partie 4, chapitre IV

Il l'avait fait asseoir devant le feu. Elle souriait, sans se défendre, lui abandonnant ses pieds pour qu'il la déchaussât. Ses petits souliers d'appartement, crevés dans les flaques du passage des Eaux, étaient lourds comme des éponges. Il les retira, les posa aux deux côtés de la cheminée. Les bas, eux aussi, restaient humides, marqués d'une tache boueuse jusqu'à la cheville. Alors, sans qu'elle songeât à rougir, d'un geste fâché et plein de tendresse dans sa brusquerie, il les lui enleva en disant :

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