Une page d'amour

Une page d'amour (paragraphe n°2298)

Partie : Partie 5, chapitre III

Jeanne les regardait, avec le tremblement de sa tête, un léger tremblement de femme très vieille. Ils étaient là comme mari et femme, prêts à se prendre bras dessus, bras dessous, pour retourner au pays. La tiédeur du printemps les chauffait, et désireux d'égayer Mademoiselle, ils finissaient par se rire dans la figure, d'un air bête et tendre. Une bonne odeur de santé montait de leurs dos arrondis. S'ils avaient été seuls, bien sûr que Zéphyrin aurait empoigné Rosalie et qu'il aurait reçu d'elle un fameux soufflet. Ça se voyait dans leurs yeux.

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