Une page d'amour

Une page d'amour (paragraphe n°2321)

Partie : Partie 5, chapitre IV

Alors, sans perdre une minute, madame Deberle se donna un mal infini. Elle employa la journée du lendemain à courir chez toutes ces dames, pour leur apprendre l'affreuse nouvelle. Son rêve était d'avoir un défilé de petites filles en robe blanche. Il lui en fallait au moins trente, et elle ne rentra que lorsqu'elle eut son compte. Elle avait passé elle-même à l'administration des pompes funèbres, discutant les classes, choisissant les draperies. On tendrait les grilles du jardin, on exposerait le corps au milieu des lilas, déjà couverts de fines pointes vertes. Ce serait charmant.

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